Sculptures de François BENOIT
SCULPTURES de François BENOIT
LE RETOUR DES AMOURS PERDUS
Sculpture
TITRE : DUIVEL PIS
PRIX
bronze sur commande
DIM
Dans la série "Que sont-ils devenus ?", nous avons retrouvé la trace du Manneken Pis qui, entre temps, est devenu adulte; rude gaillard qui s’est laissé pousser les cornes. Nous le nommerons, en flamand toujours, Duivel* Pis
Certains identifient le Duivel Pis à l"esprit de l'air contemporain.
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Nouveau paragraphe
Sculpture N°
TITRE : Danse de profanation
PRIX
bronze sur commande
DIM
Les Putti, apparus dans les ciels de l'art et de l'architecture du Quattrocento, donnent vie aux architectures, églises et palais baroques. « Innocences » charnues voletant de mur en mur, symboles de l’Amour, référence limpide aux Cupidons et autres Eros de l’antiquité, ces angelots joufflus, ces Amours, se donnent l'occasion d'apparaître dans leur vérité qui éclate comme démonstration du mensonge ou, plus subtilement, l 'art de dire, sans mentir, le contraire du vrai.
Innocences contrariées, ces êtres affirment leur caractère spirituel d’un coup d’aile, fournissent l’absolution à vil prix et s’autorisent du vieux Méphistophélès dans l’activation des penchants faustiens de l’humanité. La forme aimable qu'on leur prête n'enlève rien aux maléfices qu’on leur impute au premier rang desquels on trouvera l’Amour passion qui bien souvent ne sème que ruine et désolation.
Enfin, le putto moderne possède son point de perversion, lequel n’est jamais très loin de la frénésie de la profanation.
La dane du scorpion
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Nous avons également trouvé la trace du jeune Manneken Pis qui, entre temps, est devenu adulte, rude gaillard qui s’est laissé pousser les cornes. Nous le nommerons, en flamand toujours, Duivel Pis.
Après avoir nivelé le monde des valeurs par la danse de Profanation, le Duivel adulte achève son œuvre de destruction du monde antérieur par ce geste de rejet et d’expulsion : il urine au ciel. Le mot urine est l'anagramme de ruine et de nuire.
*Le Diable en flamand
Danse de Profanation
Les putti donnent vie aux architectures, églises et palais baroques. « Innocences » charnues voletant de mur en mur, symboles de l’Amour, références limpides aux Cupidons et autres Eros de l’antiquité, angelots joufflus, ces Amours, se donnent l'occasion d'apparaître dans leur vérité qui éclate comme démonstration du mensonge ou, plus subtilement, comme l'art de dire, sans mentir, le contraire du vrai. Innocences contrariées, ces êtres affirment leur caractère spirituel d’un coup d’aile, fournissent l’absolution à vil prix et s’autorisent du vieux Méphistophélès dans l’activation des penchants faustiens de l’humanité. La forme aimable qu'on leur prête n'enlève rien aux maléfices qu’on leur impute au premier rang desquels on trouvera l’Amour passion qui bien souvent ne sème que ruine et désolation..
Le putto moderne possède son point de perversion, lequel n’est jamais très loin de la frénésie de la profanation. Il professe le besoin de tabula rasa en espérant ouvertement repartir à zéro pour ne pas connaître ce qui a été avant.